Les Arbres Humains*

          

 

Origine : Cette expression est une belle metaphore du siecle precedent,  due à un effet d’optique. Signification : Un detail masque le plus gros du probleme Bien souvent l'Etre Humain s'attache à un détail En particulier lorsqu'il est confronté à une problématique  Et ce détail là masque l'ensemble du problème De telle manière qu'il est difficile d'en estimer la gravité  et d'entrevoir une solution  Ils n'ont ni yeux, ni nez, ni oreilles et pourtant ils voient, sentent et réagissent aux ondes mécaniques Ils possèdent un sens du toucher. Ils ont une forme de vision grâce à des capteurs qui mesurent la quantité, la qualit&eacute, la direction et la périodicité de la lumière.  Une étude révèle la présence, chez l’arbre, d’une certaine « conscience de soi ».  Cette étude a remarqué qu’ils ne pouvaient se tenir droit que par un contrôle actif et une adaptation permanente. Les arbres distinguent les vents forts des vents habituels, ils sentent les inclinaisons qui durent et les corrigent pour garder l’équilibre. Confrontés à des bourrasques violentes, les arbres vont réduire leur croissance en hauteur et développer plus de racines. Ils vont mémoriser les vents déjà connus pour s’y habituer.  L’arbre n’ayant pas de cerveau, où stocke-t-il donc ces informations ?  Pour le botaniste Stefano Mancuso,  les racines des plantes joueraient un rôle équivalent à celui des neurones du cerveau animal En terme éthique et philosophique, reconnaître l’arbre comme sensible, c’est le positionner comme sujet et lui redonner sa juste place dans le concert des vivants Source de l'article      Avoir la même conscience de soi que l'Arbre Et si c'était la solution que nous ne voyons pas quand nous sommes omnibulé par le détail qui masque le plus gros du problème (l'arbre qui cache la Forêt)... Ne pas confondre conscience de soi et Ego... Cette conscience de soi de l'Arbre lui permet de garder l'équilibre face aux vents Certes, il arrive que quelquefois l'Arbre tombe et nous les "Arbres Humains"nous nous polarisons le plus souvent sur la chute de l'arbre en oubliant tous les combats qu'il a réussi pour garder l'équilibre... Tout comme le dit ce proverbe touareg : "On entend le fracas de l’arbre qui tombe mais pas le murmure de la forêt qui pousse ;" Les évenement les plus bruyants ne sont pas les plus importants. Ce qui est hors du commun ou impressionnant retient l'attention des hommes Alors que l'Essentiel se construit jour après jour dans La durée, le silence, l'humilité et le courage...